Histoire

L’origine du nom Frépillon est inconnue. On trouve le nom "Frepeillum" dans des textes datant de 1190.

Plusieurs diagnostics archéologiques sur la Commune indiquent une fréquentation ancienne du territoire à l’âge de Bronze et du Fer.

Les premiers seigneurs du village sont mentionnés en 987. A partir de 1239 pendant plus de 500 ans, Frépillon est rattaché à l’abbaye de Maubuisson. Du XIe au XIXe siècle, plusieurs seigneurs se sont succédés.

Les paysans de la région ont été en majorité des vignerons pendant très longtemps et ensuite des maraîchers.
Au XVIIIe siècle, on relève les activités suivantes : un bûcheron, cinq plâtriers, un tonnelier, un meunier, deux tailleurs d’habits, un cordonnier, un charron, un boulanger et deux carrières à plâtre.

L’église Saint-Nicolas fut édifiée au XIIIe siècle ou au XIVe siècle mais lourdement remaniée au XIXe siècle. Elle possède une cloche datant de 1787.

En 1876, une ligne de chemin de fer Ermont – Valmondois est mise en service, sans arrêt à Frépillon. Il faudra attendre 1889 pour avoir une halte.

En 1926, l’électricité arrive à Frépillon.

A partir de 1935, l’eau est amenée progressivement dans chaque habitation.

 

Quelques personnages importants ont séjourné à Frépillon, ou y ont laissé des traces

-  Henri-François RIESENER, peintre (1767-1828), portraitiste favori des tsars de Russie et son épouse Félicité LONGROY (1786-1847) dame d’atour de l’impératrice JOSEPHINE
-  Léon RIESENER, fils d’Henri-François, peintre (1808-1878)
-  Eugène DELACROIX (1798-1863) neveu d’Henri-François, peintre, a fait de nombreux séjours dans la maison de son oncle
-  François-Alexandre HAZE, peintre
-  PELLETIER de Frépillon, spécialiste de la taille des arbres
-  Emile ALINDRET pionnier de la préparation du jus de pommes pasteurisé et de la lutte contre l’abus d’alcool
-  Georges PAULMIER, coureur cycliste vainqueur d’étape du tour de France en 1908 et 1910

Si vous souhaitez découvrir l’histoire de Frépillon dans les détails, un livre “Frépillon au fil du temps” est disponible en mairie.

Dans une région fortement urbanisée, le bourg de cette commune à flanc de coteau a su, par bonheur, conserver au cours des siècles son architecture et ses traditions rurales.
Cette ancienne possession des religieuses de l’abbaye de Maubuisson a bénéficié de la tutelle royale, qui lui a épargné la pesante suzeraineté des ducs de Montmorency et des princes de Condé. Contrairement aux autres communes valmorencéennes, ce village presque uniquement composé de vignerons et d’artisans qui vivaient modestement n’a pas été un lieu de villégiature pour bourgeois parisiens. Son étonnante homogénéité sociale et culturelle a généré jusqu’au XXe siècle un puissant sentiment d’appartenance, encore observable de nos jours.
L’histoire de la commune aurait pu s’égrener tranquillement au fil des évolutions agricoles et des changements politiques si elle n’avait pas été marquée par le séjour de Félicité Longroy, ancienne dame d’atour de l’impératrice Joséphine, devenue un temps maîtresse de Napoléon puis épouse du peintre Henri Riesener et surtout tante d’Eugène Delacroix, peintre majeur du XIXe siècle. Ce dernier a fait de fréquentes incursions dans le village, qui a eu l’honneur de conserver pendant neuf ans dans ses murs le célèbre tableau « La Liberté guidant le peuple ». (extrait 4e de couverture)

“Frépillon au fil du temps” d’Hervé Collet – 160 pages, 300 illustrations – Editions Valmorency – 20 €